Jeudi 23 février 2023, les élèves de 1ATMFC, 1PLPA, 3PM, TATMFC, TPLPA et TTU-MEL, soit près de 70 élèves du lycée ont vu le film coréen « The host », dans le cadre de Lycéens et apprentis au cinéma au Galaxy de Cognac.

Rappelons que ce dispositif scolaire s'inscrit dans la politique de sensibilisation et d'éducation artistique conduite par le CNC (centre national du cinéma et de l'image animée). Dans ce cadre, les élèves découvrent des œuvres cinématographiques lors de projections organisées spécialement à leur intention dans les salles de cinéma. Grâce au travail pédagogique d'accompagnement conduit par les enseignants, ils se constituent les bases d'une culture cinématographique.

Petite fiche pratique

Réalisateur : Bong Joon-ho

Corée du Sud / 2006 / 1h59

 

Résumé

En Corée du Sud, Séoul, en 2000, sur la base militaire américaine, un scientifique américain ordonne à son laborantin coréen, de déverser des centaines de bouteilles de formol dans le fleuve Han, au mépris de toutes règles sanitaires.

Quelques années plus tard, près de la berge, un grand-père s'occupe d'un snack avec son fils, débonnaire et immature. Celui-ci est père d'une jeune fille. La tante est championne de tir à l'arc mais trop lente, elle échoue en finale. L'oncle, est un diplômé au chômage qui tue son ennui dans l'alcool.

Soudain, un monstre sort de l'eau, se rue sur les gens présents aux abords du fleuve et emporte la fillette sur l'autre rive avant de disparaître. Durant l'évacuation des lieux par les forces de l'ordre, la population apprend qu'un virus aurait été propagé par la bête. Dans l'hôpital où la famille est retenue en observation avec le reste de la population, le père reçoit un appel téléphonique de sa fille, qui est donc vivante ; la famille s'évade pour lui porter secours. Leurs recherches commencent alors que la zone est mise sous quarantaine par les autorités coréennes sous la coupe de l'armée américaine ; à proximité, un tout jeune garçon est lui aussi capturé par le monstre. Prisonnière dans l'artère d'un égout près de l'antre du monstre, la fillette prend l'enfant sous sa protection.

Dans son combat pour retrouver la jeune fille, son grand-père perd la vie, son père est captif des militaires américains qui veulent réaliser des tests (bien que le chef du laboratoire avoue savoir que le virus n'existe pas). L'oncle en fuite localise le lieu l'appel téléphonique de Hyun-seo grâce à un proche qui pourtant le trahira pour obtenir la récompense de son arrestation ; il lui échappe et envoie un SMS à sa sœur en pleines recherches, elle aussi de son côté. Quand ils retrouvent le monstre, il est trop tard. La bête a avalé les enfants. Tous pleurent la fillette, retirée sans vie de la gueule du monstre. Un combat collectif s'ensuit et permet de venir à bout de la bête qui succombe brûlée et transpercée par un pieu en fer. Le père recueille le tout jeune garçon qui, lui, a survécu. Plaus tard, à la télévision, on apprend que le virus n'a jamais existé et que tout n'était qu'une manipulation orchestrée autour d'une gigantesque campagne de désinformation concernant l'existence d'un soi-disant virus bactériologique. 

 

Un mélange des genres

Tour à tour film d'aventures, film d'action, film de monstre et film fantastique, The Host flirte aussi avec le burlesque (par la technique du piksari, propre au cinéma coréen, qui permet d'intégrer un élément comique dans une scène tragique, ou inversement). Le mélodrame est présent avec la mort du grand-père et surtout de l'enfant chérie de tous. Mais The Host est aussi un film engagé, sorte de pamphlet politique qui dénonce l'emprise américaine et l'incompétence des autorités coréennes. « J'aime mélanger les genres, déclare Bong Joon-ho. Je ne le fais pas de manière préméditée, mais cela sort ainsi. »

 

 Sortie au cinéma